La forteresse de Brest est un lieu important de mémoire nationale en Biélorussie, le plus grand monument et le symbole de Brest.
Les fortifications au confluent des rivières Moukhavets et Bug ont été érigées dans les années 30-40 du XIX siècle sur le territoire de la vieille ville. Pendant la construction, la ville s’est déplacée vers de nouveaux territoires à l’est de la forteresse en pleine croissance.
Les fortifications ont occupé quatre îles séparées par des bras de rivière et des canaux. La superficie des territoires de la forteresse est de près de quatre kilomètres carrés. La forteresse comprend une fortification centrale, ou citadelle, reliée par des ponts avec trois îles artificielles la Kobryn au nord-est, la Terespol à l’ouest et la Volinsk dans le sud-est de l’île. Au cœur de la citadelle se trouve l’église Saint-Nicolas, construite en 1851-1871.
D’août 1915 à la fin de la Première Guerre mondiale, la forteresse était sous le contrôle de l’armée allemande. En 1921, selon le traité de paix de Riga, elle a passé à la Pologne voisine et est restée polonaise jusqu’en 1939, date à laquelle le complexe de fortifications a été transféré à l’Union soviétique.
Le 22 juin 1941 était le jour dramatique, la garnison de la forteresse a été l’une des premières à affronter les attaques des troupes fascistes. La forteresse s’est défendue pendant plus d’un mois, étant en total encerclement. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la citadelle a reçu le titre honorifique de la « Forteresse-héros » pour l’héroïsme et le courage de ses défenseurs. Pendant la défense, la forteresse a été considérablement détruite ; à ce jour, le monument reste incomplètement restauré et sert de rappel visuel de ce qui est arrivé à ceux qui ont défendu cette zone frontalière.
En 1969-1971, un grand complexe commémoratif a été créé dans la forteresse de Brest. Ses accents architecturaux et sculpturaux sont le monument « Courage » avec une sculpture de guerrier de 33,5 mètres de haut ; la stèle de 100 mètres « Baïonnette », dominant toute la citadelle, et la composition sculpturale « Soif », rappelant que les défenseurs des bastions de Brest tenaient leurs défenses sans nourriture ni eau. L’espace clé du complexe commémoratif est la place appelée des « Cérémonies », où se déroulent des célébrations commémoratives. Un signe éternel de la mémoire des jours de guerre dramatiques est la Flamme éternelle du Souvenir en face de l’ancien département d’ingénierie.
Le soir, le territoire de la forteresse mémorial est éclairé par un éclairage décoratif.