Pas de bars, pas de clubs, pas de centres de divertissement… Il n’y a rien à Plymouth, comme il n’y a rien à tout Montserrat. Une seule route, 4 petits restaurants, 6 petites églises et 2 stations d’essence. Un endroit parfait pour s’isoler, pour réfléchir, pour faire une pause et échapper à la société.
L’endroit le plus isolé de toute l’île était autrefois sa capitale et maintenant Plymouth n’est que la ville fantôme. Elle a été soudainement dévastée en 1995. Ce fut une année fatidique pour des milliers de personnes, où après 400 ans d’hibernation, le principal volcan de l’île, la Soufrière, s’est réveillé.
C’est une histoire tragique et très triste. Après une série d’éruptions, la ville a complètement été détruite, ce qui signifie que l’île entière a presque cessé d’exister. En 1995, avant la catastrophe, la population de Montserrat était de 15 000 habitants, puis de 5 000. Le volcan a détruit la seule ville de l’île. Aujourd’hui encore, Montserrat n’a ni village ni ville organisée, mais seulement des maisons individuelles.
Plymouth se trouve sur la côte. C’était une ancienne ville développée. Et maintenant, presque toutes les rues et les maisons jusqu’au toit sont couvertes de cendres. En partant, les gens probablement pensaient qu’ils reviendraient bientôt, ont recouvert les meubles avec du plastique et ont laissé leurs affaires. Les vêtements coûteux des fashionistas locales sont encore dans les armoires et les réfrigérateurs des cafés autrefois populaires servent encore à stocker de la nourriture. La coulée de boue a traversé de nombreuses maisons, avec le temps la masse s’est durcie et tous les objets dans les maisons se sont littéralement cimentés.
Plymouth se trouve dans la zone d’exclusion, parce qu’elle reste toujours dangereuse. Le volcan entre lentement en éruption, mais ce n’est même pas la lave qui est dangereuse, mais les coulées de débris auxquelles on ne peut pas s’échapper. En outre, le sable volcanique est très meuble et facilement érodé par l’eau, de sorte que Plymouth se retrouve progressivement littéralement sous terre.
Auparavant, on ne pouvait regarder la ville que du ciel en hélicoptère et sur l’eau, mais on ne pouvait pas s’en approcher. La police travaillait à proximité.