Le classique viennois Joseph Haydn a passé les douze dernières années de sa vie dans la ville d'Eisenstadt. Ayant acheté sa maison, il a déménagé ici après un autre voyage en Angleterre.

Le centre de l'exposition est la musique et la vie de Haydn. Au moment, où il a déménagé dans cette ville, la popularité et la réputation du compositeur avaient atteint leur apogée. De nombreux invités du pays et de l'étranger visitaient régulièrement Haydn. Ce sont leurs archives et leurs souvenirs qui ont permis de rapprocher au maximum l'aspect des chambres du célèbre propriétaire. On a même dû détruire et reconstruire les murs de la maison.

En guise de « l’introduction » à l'exposition, le rez-de-chaussée est rempli de lettres, de journaux intimes et d'autres témoignages « papier » sur la vie et l'œuvre du classique viennois.

L'une des pièces les plus intéressantes présente plusieurs copies de compositions écrites à la main que Haydn lui-même a encadrées et a accrochées dans sa chambre. Cette partie de la maison était réservée à la démonstration des « objets de gloire », c'est-à-dire des médailles, des certificats et des cadeaux que le compositeur recevait des personnes riches et influentes de son temps et qu'il montrait fièrement à ses invités.

En plus du piano de Haydn, son clavicorde a également survécu, acquis plus tard par Johannes Brahms. Des portraits et des effets personnels du classique, de la vaisselle et des articles ménagers, des meubles et quelques articles de garde-robe sont présentés dans la maison. À côté du mobilier fourni par d'autres musées, il y a des tables, des chaises et des fauteuils appartenant à Haydn.
L'un des joyaux de la maison-musée est un petit jardin qui a été replanté il y a quelques années. Une oasis de verdure dans une agglomération a été reconstruite selon les schémas des parcs appartenant à la noblesse au début du XIXe siècle. Les fleurs, les arbres fruitiers, les arbustes, en particulier beaucoup de lilas, sont noyés dans la verdure. Il y a des bancs confortables à l'ombre. L'un des chefs-d'œuvre du classique viennois a peut-être été créé sur l'un d'eux.