La réserve naturelle de Ropotamo est l'un des rares endroits en Bulgarie où vous ne devriez pas reporter votre voyage. Comme les espèces animales en voie de disparition, le territoire pittoresque du parc est menacé et est le plus protégé par l'État. La faute à ces tristes événements, qui ont bouleversé l'équilibre écologique, était la construction de nouveaux quartiers à proximité et un flux incessant de touristes, qui ne respectent pas toujours les règles de comportement dans les réserves.

Ropotamo a reçu le statut de réserve naturelle en 1940, et 22 ans plus tard, il a été déclaré parc national en Bulgarie. Il est situé à quelques kilomètres de la ville de Sozopol, à l'embouchure de la rivière Ropotamo. Outre la rivière, il existe de nombreux autres réservoirs sur le territoire de la réserve, principalement des marécages, un habitat de prédilection pour de nombreuses espèces endémiques d'animaux et de plantes reliques. Soit dit en passant, la pêche dans le parc est strictement interdite, ainsi que la chasse.

Jusqu'à récemment, de nombreux animaux étonnants vivaient à Ropotamo. Aujourd'hui, les populations d'espèces telles que le chevreuil et le cerf élaphe ont considérablement diminué en raison du braconnage incessant. Mais vous pouvez toujours trouver ici un chevreuil, un cerf et un sanglier, ainsi qu'un renard et un chacal. Plus de 20 espèces de mammifères sont des résidents permanents de la réserve et sont protégées. Quelques espèces de reptiles habitent à Ropotamo, y compris la couleuvre léopard et la couleuvre d'Esculape. De plus, la réserve est le seul endroit en Bulgarie où l'on peut voir un Psammophis lineolatus.

Parmi les oiseaux du parc, de diverses espèces de canards nichent ici, des aigrettes à longues pattes, des cormorans et même des aigles. Il y a 50 espèces de poissons qui nagent dans la rivière Ropotamo. La pêche est interdite, mais il est possible de louer un bateau de pêche et de se promener le long du parc, profitant des paysages de nature vierge, de l'air frais, du soleil ambré chaud et, bien sûr, du chant des oiseaux quelque part dans les profondeurs des forêts denses.