La chaîne de montagnes de la République tchèque qui s’étend du nord au sud du pays est si grande que chaque touriste se perd quand il essaie de choisir sa prochaine destination. Mon dernier voyage a été conçu comme une promenade tranquille à travers les attractions, mais il s’est transformé en une aventure extrêmement enthousiaste. Et je ne le regrette pas du tout.
C’est pourquoi nous nous dirigeons vers la ville de Trutnov comme passe-temps alternatif. La première mention de la ville se trouve dans les chroniques de l’année 1260, et depuis 1301 le nom de la ville se prononce comme Trutenau, à la manière allemande. Trutnov se situe sur la rivière d’Úpa, qui, comme toutes les rivières de montagne, déborde au printemps, de sorte que la ville, qui se trouvait auparavant sur la rive, a ensuite été soulevée loin de la rivière. Lorsque vous arrivez à la ville de Trutnov, la première attraction sera le fort de Stachelberg, et aujourd’hui, nous ne manquerons pas l’opportunité de le visiter.
Lorsque l’air sentait la guerre à la fin des années 30 du siècle dernier, les dirigeants de la Tchécoslovaquie ont décidé de créer un système de fortifications défensives afin de pouvoir protéger les gens et le matériel militaire en cas de guerre. De 1934 à 1937, cette idée a été développée, des plans ont été faits et des dessins ont été commandés (vous pouvez voir tout cela à l’exposition). Mais dès que les travaux ont commencé, les plans des constructeurs ont été violés par les accords de Munich (1938) et par l’invasion et l’occupation de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne.
Aujourd’hui, on peut voir juste un modèle en trois dimensions du fort, ce qu’elle aurait pu être sans les circonstances objectives.
En plus, les garçons de 4 à 100 ans vont apprécier une collection très intéressante d’armes de l’époque de la République tchécoslovaque. Tout le monde est très intéressé par les tunnels souterrains et les fortifications. Bien sûr, dans la phase terminée, tout semblerait encore plus grand, mais le fait que le génie militaire du commandement ait lancé une construction de fortification aussi grandiose suggère que le pays se préparait à la guerre et comprenait son inévitabilité.
En 2014, ils ont construit la tour d’observation « Eliska », située à une altitude de 632 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le musée n’est pas oublié non plus, ils prennent soin de lui, et c’est une bonne nouvelle. L’avenir se construit, en se souvenant du passé.