Le mémorial « l’Oiseau blanc » est l’une des attractions de la côte d’Albâtre de Normandie, et pour être plus précis, de la ville d’Étretat. Il a été érigé à la mémoire de deux pilotes français disparus lors d’un vol au-dessus de l’océan Atlantique en 1927. Le premier vol sans escale à travers l’Atlantique a été planifié par les pilotes François Coli et Charles Nungesser. Le biplan monomoteur ouvert, qui devait décoller de Paris et atterrir à New York, a été baptisé « l’Oiseau blanc ». Le public des deux côtés de l’océan suivait les préparatifs du vol avec beaucoup d’intérêt, et l’homme d’affaires américain d’origine française Raymond Orteig a promis aux aviateurs un prix de 25 000 $ si le vol était réussi.
Le 8 mai 1927, à 5 heures 18 du matin, le biplan a décollé de la capitale française, mais il n’est jamais apparu à New York. Son destin ultérieur est devenu l’un des mystères de l’histoire de l’aviation. À la suite d’études récentes, les experts sont arrivés à la conclusion que « l’Oiseau blanc » a réussi à voler au moins à Terre-Neuve et que le biplan s’est écrasé sur le territoire du Maine. « L’Oiseau blanc » a été vu pour la dernière fois au-dessus d’Étretat, donc un mémorial dédié à l’avion a été érigé ici.
Le premier mémorial a été érigé immédiatement après la disparition du biplan, la même année 1927. 15 ans plus tard, pendant la Seconde Guerre mondiale, le monument a été détruit lors des bombardements allemands, ainsi que la chapelle adjacente. Le nouveau monument est daté de 1961, il a été recréé sous la forme d’un avion dirigé vers l’Atlantique, vers la direction où « l’Oiseau blanc » s’est envolé et a disparu à jamais dans les nuages.
À côté du mémorial, il y a le musée de l’histoire de « l’Oiseau blanc », où vous pourrez en savoir plus sur le dernier vol de François Coli et de Charles Nungesser, voir des photographies originales du biplan et de ses pilotes.