Bydgoszcz est une ville romantique. Il est intéressant pour les visiteurs non seulement à cause de ses rues et ses bâtiments anciens, mais aussi à cause d’un symbole très original de la ville.
Auparavant, les monuments étaient mis en place par des personnes célèbres ou des monuments dédiés à des événements spéciaux, maintenant tout est beaucoup plus facile. Chaque artiste peut créer son propre travail et le montrer au monde, et ce n’est pas très important si des personnalités célèbres y sont imprimées ou qu’il s’agit d’une image collective.
C’est ainsi qu’un monument inhabituel est apparu dans la ville de Bydgoszcz. Le 1er mai 2004, le jour de l’adhésion de la Pologne à l’Union européenne, un funambule s’est littéralement envolé au-dessus de la rivière Brda. Le nom officiel de la sculpture est « Celui qui traverse la rivière ». L’auteur d’un monument aussi inhabituel est le sculpteur polonais Jerzy Kędziora. Le funambule est immédiatement devenu apprécié par des citadins. En effet, il a beaucoup décoré la rue, et a commencé à attirer beaucoup de touristes.
Le funambule est immédiatement devenu apprécié par des citadins.
Beaucoup de touristes viennent à la rue de la Chaussée pour voir ce miracle. De l’autre côté de la rivière Brda, le câble métallique le plus fin est tendu, ce qui n’est même pratiquement pas visible. Et il y a un jeune homme nu sur lui. D’un pied, il repose sur le câble, l’autre est suspendu au-dessus de la rivière. Dans ses mains, il tient un poteau et des flèches. Le poids de la figure est de 50 kilogrammes et la hauteur est d’environ deux mètres.
Tous ceux qui ont vu la sculpture, posent la question principale : comment se tient-elle sur un câble aussi mince et ne tombe pas à cause des rafales. La réponse était simple : le centre de gravité du jeune homme est sous le torse et la jambe sur laquelle il repose est cinq fois plus lourde que toute la sculpture. C’est ainsi qu’on a l’impression que le funambule est sur le point de tomber dans la rivière, mais il conserve sa position depuis de nombreuses années.