Le musée du désert à Saltillo est une institution culturelle et éducative sérieuse, construite en 1999, selon la conception ambitieuse de l’architecte Francisco López. Le but de sa création était de diffuser les connaissances sur l’histoire et la géologie de la principale zone naturelle du Mexique, ainsi que sur sa flore et sa faune.
Toutes les collections sont réparties sur quatre salles et deux cours. La première salle est dédiée à la formation du désert. Des coupes géologiques de sols et des échantillons paléontologiques sont présentés ici. Le squelette de tyrannosaure géant de 5 mètres de haut et 17 mètres de long est particulièrement intéressant. La seconde raconte les populations locales, leurs coutumes et traditions. Dans la troisième, on peut en apprendre beaucoup sur les animaux qui vivent dans le désert, comment ils se sont adaptés à la vie dans de telles conditions naturelles. La quatrième salle est un jardin botanique avec la plus grande collection de cactus du pays. La partie interactive est représentée par un certain nombre de stands et de maquettes montrant comment la vie est née sur Terre, racontant l’apparition de peuples nomades dans le désert, les plantes et les animaux de ces lieux. Les concepteurs du musée ont créé un tel espace où toutes les informations proviennent non seulement de la vue et de l’ouïe, mais aussi du toucher. En plus de diverses expositions et d’animaux en peluche, le musée dispose d’un terrarium avec des représentants vivants de la faune désertique et semi-désertique.
Une autre particularité du musée est que les guides qui s’y trouvent sont des enfants, des étudiants du studio local de jeunes naturalistes. Ils organisent des excursions, maintiennent l’ordre dans le musée, surveillent l’état des objets exposés et la propreté des salles.
La conception architecturale contemporaine du musée et la diffusion d’informations en font l’un des meilleurs musées du pays. On peut voir toutes ses salles en quelques heures, mais la base de connaissances avec laquelle les visiteurs quittent ses murs ne peut être comparée à rien d’autre.