L’endroit préféré des habitants de Buenos Aires est situé dans le quartier de San Nicolás sur la place de la République. Les fans de football se rassemblent ici pour célébrer la victoire ou discuter de la défaite de leur équipe préférée, des musiciens de rue et des artistes font leurs shows, des rassemblements et des manifestations, des événements à l’échelle de la ville se passent également ici. Et tout cela est grâce à l’obélisque installé ici, qui est devenu un lieu d’attraction pour les citadins.
Le monument a été érigé au centre de la place de la République en mai 1936, juste au même endroit où le premier drapeau national était autrefois installé. La raison de la construction de l’obélisque était le 400e anniversaire de la fondation de Buenos Aires. La hauteur du monument est de 67,5 mètres et sa superficie de base est de 49 mètres carrés. Tout en haut, il y a 4 fenêtres, vous pouvez vous y retrouver en franchissant 206 marches. L’architecte du monument était Alberto Prebisch, et sa construction n’a duré qu’un mois.
Au début, les habitants de Buenos Aires n’étaient pas ravis de la nouvelle attraction. L’obélisque a été discuté et critiqué si activement et fortement qu’à un moment donné, on voulait même le démanteler. Mais plusieurs années se sont écoulées, les citadins se sont habitués au monument majestueux et leurs cœurs se sont complètement fondus. Aujourd’hui, c’est un lieu culte, sans lequel aucun événement important de la ville et du pays ne peut se passer.
Malheureusement, chaque médial a son revers. Ainsi, pendant plusieurs décennies de son existence, l’obélisque devenait à plusieurs reprises victime de vandalisme, surtout idéologique. L’incident le plus marquant s’est produit dans les années 80, lorsqu’un groupe de militants politiques est entré dans le monument et a renversé de la peinture de ses fenêtres. Depuis lors, une clôture est apparue autour de l’obélisque qui protège le monument des attentats.
Un autre cas intéressant s’est produit quelques années plus tôt. Quand Isabel Martinez de Peron était au pouvoir, une enseigne était officiellement installée sur l’obélisque avec le slogan ambigu : « Le silence, c’est la santé ». Le gouvernement affirmait que ces mots s’adressaient aux conducteurs bruyants, mais les Argentins pensaient qu’il s’agissait d’une allusion d’un refus d’exprimer leurs pensées politiques.
Quand vous vous retrouverez près du monument, regardez autour de vous, l’avenue du 9 juillet, la rue la plus large du monde, la traverse.