Pour se sentir comme les héros du célèbre roman de Jack London « La vallée de la Lune » il n’est pas du tout nécessaire de répéter leur chemin de vie et de chercher cet endroit idéal pendant plusieurs années. Il est assez facile de se rendre dans la jolie ville argentine San Juan et son parc national d’Ischigualasto, également appelé « la vallée de la Lune ». Situé sur une superficie de plus de 600 mètres carrés, le parc exotique ressemble vraiment aux paysages de la lune, et son nom « Ischigualasto » est traduit de la langue ancienne comme « endroit où se pose la lune ». Ce nom lui a été donné par les tribus indiennes, les premiers colons de ces lieux.
Le parc national d’Ischigualasto, avec le parc voisin Talampaya, est protégé par l’UNESCO et est connu dans le monde entier pour ses sites naturels. Un intérêt particulier appartient à une immense clairière, sur tout le territoire de laquelle des boules de pierre de forme régulière d’un diamètre de 50 centimètres sont placées de manière chaotique. Du point de vue scientifique, ce phénomène reste inexpliqué et suscite de nombreux débats. On sait seulement qu’ils sont tous composés de la même roche que tous les rochers locaux. Au fil du temps, d’énormes boules sont détruites et de nouvelles apparaissent à leur place. Ce processus se poursuit pendant des millions d’années. Une autre merveille naturelle de ce parc est les étranges figures de pierre qui ressemblent à des quilles. En général, on a l’impression que vous êtes au pays des géants, ceux qui aiment jouer au grand bowling.
Le parc d’Ischigualasto n’est pas seulement célèbre pour son paysage naturel. Selon des recherches scientifiques, son territoire s’est formé il y a environ 230 millions d’années dans la période Triassique. Ceci est démontré par de nombreuses découvertes de paléontologues, telles que des plantes fossiles, des mollusques, ainsi que les restes de 54 espèces de dinosaures. Ici, les os fossilisés du squelette d’Herrerasaurus ont été découverts, dont l’âge est de plus de 235 millions d’années. Le squelette du lézard le plus ancien du monde, l’éoraptor, trouvé sur le territoire du parc, est devenu une découverte particulièrement précieuse pour les scientifiques.